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Répertoire
Nos
recteurs
Elèves
ayant terminé leurs humanités au Collège,
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Hommage au R.P. VAN der STRAETEN
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Lors de
son voyage en Belgique en 1938, S. E. Monseigneur Leys, Vicaire
Apostolique du Kivu, fut instamment prié par le Ministre
des Colonies d'organiser à Costermansville un collège
pour les garçons qui, jusqu'alors, avaient suivi les cours
"chez les filles" mais n'étaient pas autorisés
à y demeurer après l'âge de 12 ans. (1) Monseigneur
entreprit sur-le-champ des démarches auprès des
RR. PP. Jésuites pour demander leur concours. Faute de
personnel disponible, ces derniers ne purent accepter cette charge
immédiatement. Monseigneur Leys dut donc démarrer
avec les moyens de bord, c'est-à-dire avec son personnel
missionnaire. (2) Fin octobre 1938, il télégraphia
de Belgique pour extraire de la brousse de Masisi le Père
Mosmans et l'aiguiller sur Costermansville où trois garnements
qui jouissaient de vacances prolongées, se trouvaient
en panne. L'un était en 6e (Christian Met den Ancxt),
l'autre en 5e (Joseph Sterckx) et le troisième en 4e (Robert
Stephenson). Ce furent les fondateurs du Collège. (3)
Après quelques pourparlers question meubles et immeubles,
le collège débuta le 7 décembre 1938 à
8 heures du matin sous le nom de " Collège St. Charles
", dans la maison - agrandie depuis - qui se trouve au bord
du lac, juste avant la bifurcation vers l'hôpital. |
La plaine de
football de la Kawa, toute proche, servait de cour de récréation
On y jouait des matches à... quatre. Voilà les
origines les plus lointaines du Victory. (4) Dès les premiers
jours, les Sœurs du pensionnat proposèrent au collège
les garçons externes qui suivaient chez elles les cours
de 5e et de 6e primaires. C'était le moyen d'étoffer
et les effectifs des classes et... l'équipe de foot.
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Accord fut
marqué et le 5 janvier 1939, le collège comptait
sept élèves (avec les précédents,
Raymond Beckers, Edmond Matthys" Luigi Meneghini et Jean
Seldeslachts) tous externes : les internes de 5e et 6e primaires
durent rester au pensionnat. (5) Au cours du second trimestre
de cette première année scolaire, la question se
posa d'accepter les élèves habitant hors ville.
Les premiers qui se présentèrent, durent trouver
du logement en ville, mais peu à peu ils arrivèrent
et l'année scolaire se termina glorieusement avec quatorze
élèves, une équipe de football au complet
et un embryon de troupe scoute. (6) Au cours du troisième
trimestre, commence à la mission la construction d'un
bâtiment pour le collège: un réfectoire (5
x 7), un dortoir, deux petites classes (5 x 3,5), une grande
classe-salle d'étude (5x7) et cinq douches. (7) L'année
scolaire 1939-1940 s'ouvrit en septembre, classes de 5e et 6e
primaire et de 6e. latine, avec environ vingt-cinq élèves.
L'internat pouvait héberger... quatorze élèves.
(1)
Comme le
deuxième professeur prévu, le P. Thuysbaert, ne
devait arriver que fin novembre, le vieux Père Colle,
prit sa part des cours; ceci permit d'aller de l'avant. (2) En
janvier 1940 survint Antilope (Paul Poncelet) qui organisa la
troupe et la lança à fond. Ce fut le début
des grandes aventures de la troupe scoute. (3) En ce temps-là,
les élèves étaient courageux : les mardis
et les jeudis après-midi, ils dégringolaient la
colline pour se rendre à la Botte et y nager. Les dimanches,
on trouvait tout naturel de faire deux heures de marche pour
aller à la presqu'île Dierckx, qui n'était
à cette époque qu'un grand bois d'eucalyptus, splendide
terrain de jeux tant nautiques que terrestres. Le retour était
évidemment un peu pénible et la petite colonne
regagnait le collège par pelotons, échelonnés
sur un temps de 1 heure 30 à 2 heures. Mais on recommençait
à la première occasion avec la même ardeur.(4) |
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