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Répertoire
Nos
recteurs
Elèves
ayant terminé leurs humanités au Collège,
p. 92 -
93
Hommage au R.P. VAN der STRAETEN
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D'ailleurs
une fête de gym, dirigée par M. Zaman, pouvait-elle
échouer ? Les cabriolets terminés, on assista à
quelque chose d'inédit. Le groupe des " Gonfaloniers
", formés par le P. Cuvelier traça avec des
drapeaux multicolores des ondes sinueuses sur un texte de la
Genèse, récité par le P. de Wilde. Ceux
qui furent témoins de cette démonstration ne l'oublieront
jamais. Le flottement synchronisé des drapeaux retraçait
de façon vraiment suggestive les 7 oeuvres de la Création...
dans un décor naturel unique. La séparation de
la terre et des eaux (en bordure du Lac), la genèse des
montagnes (avec la chaîne du Kahuzi à l'horizon), |
L'âge du
sifflet : au temps où le collège était encore
une grande pension de famille. Ce moyen d'appel fut jugé
trop policier et " les mêmes, toujours les mêmes
" n'avaient pas entendu le signal. On passa donc à
l'âge du disque: plus moyen de prétendre qu'on n'avait
pas entendu le bruit assourdissant et dissonant que faisait la
jante d'auto qui se ballottait comme un épouvantail au-dessus
de la préfecture. Mais ce moyen d'appel provoqua une épidémie
chronique. Deux fois par an, en pleine saison des pluies (le
1er avril), et en pleine saison sèche (le dernier jour
de l'année scolaire) le disque disparaissait... mystérieusement
volatilisé. On le retrouvait durant les vacances enfoui
dans les plates-bandes du P. Cuypers où on le recevait
(envoi anonyme) de Kindu! |
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" Que
la lumière soit! " (à la faveur d'un coucher
de soleil fulgurant, qui venait comme sur commande !) soulignaient
le texte biblique de façon surprenante. Cette exhibition,
dont on avait eu peur, tourna au plein succès. Prière
et poésie si intimement mêlées firent sur
les spectateurs une impression profonde. Que de préparatifs,
ce spectacle avait demandés. Des semaines durant les gars
firent tourniquer et retourniquer leurs drapeaux à toutes
les récréations sur toutes les ondulations et Madame
Libbrecht peina jour et nuit à coudre les drapeaux sur
les modèles dessinés par le P. Cuvelier. Une fois
de plus, tout le monde y avait mis du sien. (19)
Il ne serait pas saugrenu de diviser l'histoire du Collège
d'après les moyens utilisés pendant cinq lustres
pour rassembler les turmes de la gens collégienne. |
On résolut
donc de passer à un âge nouveau : l'âge de
l'aimant. On installa une puissante (?) sonnette électrique
et, quand tout fut achevé, " les mêmes, toujours
les mêmes ", n'avaient rien entendu... et ce fut,
l'âge d'airain. La famille d'Huart nous offrit une cloche,
mais... cela faisait trop " monastère ". D'ailleurs
tantôt le battant disparaissait, tantôt la chaîne
se retrouvait enroulée autour de la cloche. Décidément,
que faire ? On passa à l'âge du châssis; personne
ne s'étonnera d'apprendre que cette période concorda
avec la préfecture du P. Croegaert. Un morceau de châssis
en forme d'U fut fixé en place de l'ancienne jante. Mais
que se passa-t-il ? Le réglementaire devait se rendre
en classe avec la barre de fer. Ainsi on passa au sixième
âge: l'âge du tuyau; on suspendit, en effet, le plus
grand des tuyaux du xylophone. Il répandit un son doux
et harmonieux en attendant qu'arrive enfin de l'Union Minière
le gigantesque gong, grand comme une roue de chariot. |
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