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Répertoire
Nos
recteurs
Elèves
ayant terminé leurs humanités au Collège,
p. 92 -
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Hommage au R.P. VAN der STRAETEN
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Au cours de l'année,
les excursions se multiplièrent, ce qui montrait que la
vie du collège se normalisait. Ce n'étaient, sans
doute, pas les grandes excursions d'autrefois; mais, comme pour
affirmer qu'on remontait la pente, les élèves firent
l'ascension traditionnelle du Kahuzi. Et, les professeurs de
les imiter, pour se rappeler les souvenirs de leur jeunesse,
et pour affirmer qu'ils n'étaient pas encore des "
croulants ". Ils furent heureux de retrouver leurs noms
et ceux des copains sur le pluviomètre au sommet. Comme
nous l'avons signalé plus haut, les matches de championnat
avaient repris. Le Victory jouait contre les autres équipes
scolaires (Collège St. Paul, Ecole technique, Athénée
de Bukavu, Athénée de Bagira, Ecole de Nya-Ngezi).
L'atmosphère d'autrefois y était, avec le péan
" Allons, le Victory ", on entendit de nouveau les
internes rentrer au collège en chantant leur victoire.
Le P. Recteur, de son côté, assistait comme autrefois
à tous les matches. Un " souffle " nouveau animait
aussi la fanfare. On sortit des studios les instruments qui y
rouillaient, et les élèves se préparaient
pour les parades des grands jours. Vraiment, le collège
revivait. Notons, entre parenthèses, qu'il n'en était
pas de même en ville. Au milieu de l'insécurité
et de l'instabilité politique, le collège était
" un oasis de paix " et beaucoup de gens de la ville
venaient chez nous pour y respirer une atmosphère de sérénité.
(8)
Si, au moins, on nous avait laissé travailler en paix.
Mais, comme l'an dernier, des voix s'élevaient pour réclamer
un enseignement à la portée de tous, capables ou
non, et il fallait lutter d'arrache-pied pour maintenir le régime
d'études d'autrefois. Comment compter les heures que le
P. Recteur consacra à gagner la cause (discussions, palabres
plutôt, voyages en avion à Léo, réunions
des parents)du côté congolais, mais aussi du côté
des Européens qui |
travaillaient,
à l'encontre du Collège, pour obtenir une Ecole
consulaire ? Mais, la cause fut gagnée et le Gouvernement
accorda à certains établissements (parmi lesquels
le Collège de Bukavu) l'autorisation de maintenir l'ancien
régime à côté du Cycle d'Orientation.
Le Collège pourrait ainsi conserver son caractère
international et former pour le Congo une élite valable.
La visite de M. Kamitatu, Ministre de l'Intérieur, et
de M. Collin, ministre de l'éducation, nous fut un heureux
réconfort. Après avoir félicité les
élèves pour le " bon esprit " qui régnait
au collège, contrairement à d'autres établissements,
ils soulignèrent devant les élèves le dévouement
des professeurs à l'éducation de la jeunesse congolaise.
On ne s'étonna donc pas d'apprendre que le P. Recteur
était nommé membre du Comité National de
l'Enseignement libre. (9)
Les cours du soir avaient continué à se donner
régulièrement aux " Messieurs de la ville
". L'an dernier des pourparlers avaient été
engagés avec Lovanium. Mgr. Gillon, Recteur de L'Université,
était venu régler la prise-remise sur place. Les
cours étaient maintenant intégrés dans l'Extension
Universitaire. La direction en fut confiée à M.
Agneessens et les cours se donneraient au collège. Le
P. Smets et plusieurs de nos professeurs laïcs furent chargés
de cours à l'Extension Universitaire. (10)
Durant le second trimestre nous parvint la nouvelle du décès
du P. Victor Vuylsteke P.B., ancien curé de Bukavu. Avec
lui disparaissait un grand ami du collège, Qui dira jamais
ce que le P. Vuylsteke fit pour le Collège Notre-Dame
? Toujours nous avions pu compter sur son aide et sur ses bons
conseils. (11 )
La sale de fêtes, qui n'avait servi ces derniers temps
qu'aux séances du collège, vit cette année
une troupe théâtrale de passage. |
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