Pages
4
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95
Répertoire
Nos
recteurs
Elèves
ayant terminé leurs humanités au Collège,
p. 92 -
93
Hommage au R.P. VAN der STRAETEN
|
Orientation
fit un vrai bond en avant. La revue disposait alors de deux excellents
dessinateurs: le P. Cuvelier et Piet Thielemans; mais bientôt
on sortit des numéros avec des pages de couleurs différentes
d'après les rubriques, et la nombreuse copie nous obligea
à imprimer les pages de deux côtés. Les numéros
gardaient encore l'épaisseur d'autrefois, plus de 60 pages.
Ajoutons que la revue fit aussi un sérieux effort pour
contenter ses lecteurs d'expression flamande.(9)
Au cours de cette année le Victory se démena tant
et si bien qu'il remporta la coupe de l'Est. Dirigé par
son ancien centre-avant, le P. Jansen, entraîné
par M. Duchateau, sélectionné par M. Dresse, le
Victory avait retrouvé son homogénéité
et rappelait à bien des points de vue l'ancienne équipe,
" la glorieuse" d'avant 1953. MM. Westhovens, Mortier,
Michel, les frères Van Gremberghe, Pierre Saillez, Wouters,
Tripepi, Fabrizi, Depelchin, Yvon Bultot furent les principaux
leviers de cette remontée. Quant au P. Goux, sa serviabilité
à toute épreuve, son dévouement "la
cause" |
faisaient de lui
le soutien moral des " onze ". Si le Victory reconquérait
son titre d'autrefois, le retour du P. Recteur, qui assistait
comme jadis à tous les matches, et le retour du fondateur
de l'équipe n'y étaient pas étrangers non
plus; c'était pour le moins une heureuse coïncidence.
(10)
Le Victory ne se fit pas seulement remarquer dans le domaine
du foot, mais aussi au volley. Après un tournoi serré,
nos gars enlevèrent la coupe volley 59. Le collège
remportait donc cette année une double victoire. Et l'adage
qui dit " bonne cuisine, bonne discipline" se traduisait
au collège par "bon Victory, bon esprit". (1)
Dans le domaine du Théâtre, il fallait se rendre
à l'évidence et laisser se tasser le succès
éblouissant " d'Ouragan sur le Caine ". Quoi
qu'on présentât c'était aller au devant d'un
échec. On choisit dès lors une comédie qui
ne soutenait en rien la comparaison avec les pièces précédentes
: " Good bye, Mister Wagner ". Amusante de bout en
bout, avec ses suspenses et ses rebondissements inattendus, elle
eut la faveur de plaire au public. Monsieur Bradfer, Pierre Saillez,
Jean Lebrun et ce comédien-né qu'était Guy
Joannides incarnèrent le mieux, me semble-t-il, leur rôle.
Le P. Préfet qui en assura la régie put se féliciter
du jeu des acteurs. Pour les décors on mit, évidemment,
les talents du P. Cuvelier à contribution. Les décors
du P. Cuvelier avec la régie du P. Jacqmotte, ce que ça
aurait donné! Mais ne rêvons pas! (12)
Comme les années précédentes on profita
du congé de Toussaint pour faire trempette à l'endroit
rêvé de Mboko, qui était devenu " la
" plage des collégiens. Et faisant d'une pierre deux
coups, on profita de cette sortie pour aller secouer le Victory
à Usumbura... Au second trimestre les durs firent l'ascension
du volcan Nyamulagira. Joie toujours nouvelle d'admirer de si
haut la plaine de lave qui s'étendait à perte de
vue, de se promener entre les fumeroles, de sauter de crevasse
en crevasse ou de se pencher au bord du gouffre. Pareille ascension
coûtait chaque fois une paire de souliers, mais tant pis
pour les godasses ! On s'était "aéré".
(13)
Sous la direction du P. Jansen, " Messieurs les Rhétoriciens
" et l'éternel-rhéto Etéocle (M. De
Smedt) partirent en convoi pour l'Uganda. L'Elisabeth Park leur
réserva de multiples surprises et tous de revenir enchantés
de ce rendez-vous avec les bêtes sauvages. De dépit
et de jalousie les "pauvres" poètes, qui entretemps
bûchaient les lyriques grecs, auraient voulu les savoir
dévorés tout crus par un lion. (14)
Le scoutisme connut une année de grande fébrilité
dans les locaux comme aux camps. Par esprit social, les scouts
fondèrent une troupe au camp des Policiers et Victor Burhenne
reprit en mains la troupe du camp Saïo. Topi en fut le grand
animateur. |
|