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Répertoire

Nos recteurs

Elèves ayant terminé leurs humanités au Collège, p. 92 - 93

Hommage au
R.P. VAN der STRAETEN


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54 - 55

 

 

 

 

 

Les activités du Collège commencèrent cette année dès avant la rentrée. Il serait, en effet, injuste de ne pas relever la part très active que nos externes prirent au mois d'août à la Grande Kermesse de Bukavu. Cette kermesse se donnait au profit de la nouvelle église du Centre de Kadutu. Chacun y mit du sien, les parents aussi bien que les externes. Outre les stands, les attractions et le reste, qui demandaient des bras et des bonnes volontés, rappelons que dans la cuisine du collège on ne prépara pas moins de trois mille kilos de frites! (1)
Si l'an dernier, à la rentrée, les élèves avaient eu l'impression de se trouver devant un hôtel de la Riviera, cette année c'était bien différent! D'immenses échafaudages cachaient toute la façade. On élevait le second étage au-dessus de la façade principale. Les professeurs avaient quitté leurs bureaux pour se tapir ailleurs dans que1que coin isolé, à l'écart du tapage et de la poussière. Inutile de dire que ces plans germaient déjà dans la tête du P. Croonenberghs. Il avait prévu qu'on ne pourrait un jour loger tout le personnel. Et, de fait, cette année, non pas un contingent, mais une vraie fournée de professeurs débarquait durant les vacances. Certains d'entre eux, comme le P. François van den Abeele, le P. Fernand van den Abbeele et le P. Jansen étaient des anciens. D'autres venaient s' y ajouter: Le P. Michel Deckers, le P. Jacqmotte, les PP. De Neef, Claes, Verbeeck, Sermon et Hendrickx. Le Frère Baudouin, récemment nommé Directeur des FF. Maristes, prenait les Primaires en mains. Il restera de nombreuses années au collège, à la grande satisfaction du corps professoral, des élèves et de leurs parents. (2)
Ce n'est pas que le nombre des élèves avait tellement augmenté. Il semblait même que le collège eut atteint son plafond. Depuis septembre 1952, c. à d. en deux ans, l'augmentation des élèves se chiffrait par 5 unités! Mais le collège devait répondre aux besoins les plus divers de l'enseignement et offrir toutes les possibilités: section latine, scientifique, économique et... cycle flamand complet. (3)
D'autre part, les PP. Cuypers, Van Grunderbeeck, de Wilde, le Grelle, De Clerck, et De Bruecker nous avaient quittés. Le départ du P. Cuypers fut particulièrement ressenti. Ce vieux de la vieille, qui donnait la troisième depuis 46, était connu de tous. Dans sa classe, on ne rigo1ait pas. Il ne cherchait pas le succès facile, mais avant tout la formation solide. Si les élèves redoutaient d'entrer en troisième, tous se félicitaient d'avoir passé par les mains du P. Cuypers et ajoutaient: " qu'après tout, c'était moins terrible qu'on ne le prétendait ". En dehors de la classe, il était l'homme aux multiples services: la Route e.a. Il laissait derrière lui des traces durables de son passage et le sourire de ses " jardins ". Le P. Van Grunderbeeck était resté moins longtemps, mais il avait