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Répertoire

Nos recteurs

Elèves ayant terminé leurs humanités au Collège, p. 92 - 93

Hommage au
R.P. VAN der STRAETEN


 Page 24

48 - 49

 

 

 

 

Le P. Thienpont ayant dû quitter le Collège pour raison de santé le P. José De Wolf était de nouveau Vice-Recteur.
A la proclamation des classes, dont le cérémonial est encore vivant à la mémoire des Anciens (mauvais quart d'heure à passer pour ceux qui avaient encore des examens de passage) on " pimait" la tête des nouveaux profs. Parmi eux il y avait le P. Croegaert, professeur de 4e latine, le P. Somers, professeur de 6. latine, le P. Van Vynckt (alias chungu), surveillant des Moyens turbulents et le P. van der Straeten, surveillant des Petits, ainsi que quelques FF. Maristes : les Frères Louis (4e Moderne), Florent (5e Moderne), Joseph-Maxence (6e Moderne) et Aybert (5e Préparatoire) et le Frère Peter qui s'occupait de la lingerie. Plusieurs d'entre eux fixaient leurs pénates au collège pour de longues années. Ce sérieux renfort était le fruit de la visite du A. P. Provincial, qui était venu se rendre compte sur place de la situation, et surtout du développement inattendu que prenait le Collège. (1)

Vers la fin de l'année scolaire précédente avait débarqué à Bukavu la famille Van der Vorst. Monsieur et Madame étaient tous deux professeurs de musique. Le Collège sauta sur cette occasion unique. On cherchait depuis longtemps à combler une lacune dans ce domaine. Dès à présent, il n'y aura plus de cérémonies religieuses, ni de fête du Collège, ni de Distribution de Prix sans qu'ils n'en assument - avec le succès que l'on sait - la plus grande partie. Ils donnèrent aux fêtes du Collège un éclat inégalé. A côté de cours de Musique et des leçons particulières, M. Van der Vorst s'occupera bientôt de la fanfare, organisera des séances de " Jeunesses Musicales ". Grâce à eux, la musique sera toujours en honneur au Collège. En quittant Mgr Monnens n'avait-il pas dit aux élèves: " Je veux que ce Collège soit un Collège chantant! " Servite Domino in Laetitia, comme il avait fait graver au-dessus de l'entrée de la chapelle. (2)
Quelques jours après la rentrée, réapparaissait le sympathique Père Pol et son retour allait de pair avec de nouvelles constructions. Il commença par construire la grotte de Notre-Dame de Lourdes, qui fut inaugurée au mois d'octobre. L'idée venait du P. Van der Auwera. Il avait été choisir au loin avec les internes les moellons nécessaires. Cette grotte allait devenir pour les Fêtes Mariales et pour le mois de mai en particulier, un lieu de recueillement aussi bien pour les passants que pour les élèves. Ce travail achevé, le P. Pol transforma les locaux scouts, puis agrandit la cuisine, qui doublait de superficie. Ainsi disparaissait l'antre enfumé et tapissé de suie, où il était impossible de distinguer les mpichis des fourneaux, et où Madame Buvens passait le plus clair (!) de son temps à préparer le tchop. Comme les dortoirs étaient bondés à craquer (certains élèves logeaient même à l'infirmerie), on construisit en travers du troisième patio une nouvelle aile de dortoirs pour les petits. Par ailleurs, il apparaissait de plus en plus que les Préparatoires devraient évacuer au plus tôt les classes qu'elles occupaient au milieu de l'aile des Humanités. L'entrepreneur Colla (ce fut sa première construction au Collège) s'attela donc à la construction d'un bâtiment réservé aux Primaires, un peu en retrait de la grande façade de la préfecture; comme toujours les plans avaient été dressés par l'architecte Nef. Personne ne prévoyait alors l'ampleur que prendrait cette nouvelle bâtisse, voire que les bâtiments seraient un jour rejoints. Entre les deux (qui se le rappelle ?) un immense escalier, débouchait sur la brousse ou le jardin, comme on veut l'appeler. (3) Les fauteuils de la Grande Salle venaient enfin d'arriver. Ce détail n'aurait guère d'importance, s'il n'évoquait une scène assez cocasse de l'ancien temps. Avant l'arrivée de ces fauteuils, les élèves transportaient eux-mêmes les chaises du réfectoire. Cette procession encornée donnait lieu évidemment, à des farces de tout genre. Certains en profitaient pour jouer au toréador,... d'autres au mousquetaire... Vraiment, certains ne manquaient pas d'imagination,