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Répertoire
Nos
recteurs
Elèves
ayant terminé leurs humanités au Collège,
p. 92 -
93
Hommage au R.P. VAN der STRAETEN
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Le
Festival du Kivu laissa un beau souvenir à l'entrée
du Collège : la vasque-fontaine avec les antilopes, à
l'endroit qui reçut le nom de Place Costermans. La ville
aménagea également les abords de cette place, ce
qui facilitait grandement l'accès au collège. (10)
Pour la fête de Famille, les élèves présentèrent
une pièce série- noire: " Le Train Fantôme
". Décor simple: la gare d'un village quelconque.
Toute la pièce était centrée sur le jeu
des acteurs. Ivan Lenotte, André Quintens et Christian
Dubois - avec son inséparable perroquet - s'en tirèrent
avec honneur et le public passa une agréable soirée,
malgré les macchabées. Profitons de cette occasion
pour remercier M. Max Arnold, qui imprima pour le " Train
Fantôme " un programme en couleurs digne d'un maître-imprimeur.
Il le réalisa plus par sympathie pour le collège
que du point de vue commercial. Ce ne fut pas la seule fois d'ailleurs.
Vraiment, le collège rencontrait partout des amis et de
la bienveillance de tous côtés. Ce que Madame Zaman,
Madame Pas et d'autres ont travaillé aux costumes, jusque
tard dans la nuit cette fois et tant d'autres! La solidarité
africaine jouait, comme nulle part ailleurs. Cette remarque faite
en passant, vaut pour toutes les fêtes qui eurent lieu
au collège. Ces mille-et-un services contribuaient à
créer une entente parfaite entre éducateurs, parents
et élèves. (11)
Le P. Bertrand prit l'initiative de présenter aux parents
des poètes une pièce-en-vers composée par
ses élèves : " Le Courroux d'Achille ",
adaptation dramatique de l'Iliade en 4 actes. Chaque élève
devait s'occuper personnellement de son costume, de ses sandales,
de son casque ou bouclier. Les photos dans l'Album du Théâtre
donnent une idée de cette belle réussite. Une trentaine
d'élèves y participèrent. Une soirée
si réussie et qui avait demandé tant de préparation,
méritait d'être reprise devant un public plus nombreux.
Elle en valait Kabissa la peine. (12) Infatigable, le P. Recteur,
venait d'amorcer de nouveaux travaux à l'intérieur
et à l'extérieur des bâtiments.Certains devaient
être prêts pour septembre (maisons pour professeurs,
entrée du collège, plaine de foot) d'autres seront
terminés avant la fin de l'année. C'est à
croire qu'il voulait laisser à son successeur un collège
"entièrement achevé". (13) |
Les installations sanitaires posent un problème délicat
dans tous les co1lèges. On y donna une solution définitive
et... fini d'inscrire son nom pour les générations
futures ou de manifester ses sentiments de sympat1'1ie ou d'antipathie
à l'égard des profs et des surveillants sur 1es
murs des W.C. A la cuisine, on installait la machine électrique
pour laver la vaisselle: plus de 5.000 pièces par jour,
sans compter les couverts. Les boys d'applaudir à ce nouveau
"mayélé", mais de déchanter lorsqu'ils
apprirent qu'on devait laver la machine tous les jours! Comme
si on ne pouvait inventer une machine qui se dégraisse
d'elle-même! Puis, le Fr. Bracaval, transforma complètement
la buanderie, Les nouvelles installations électriques
viendraient peut-être à bout des milliers de chemises
et capitulas, slips et singlets qu'il fallait lessiver chaque
semaine. En Afrique, les élèves changeaient quasi
tous les jours de vêtements, et pour 300 internes un washing-shop
de ce genre n'était pas de trop. (14)
Et cependant, il manquait encore quelque chose. Mais quoi, grand
Dieu ? Une fanfare ! Dès que l'idée fut lancée
par le P. Préfet, les dons affluèrent. On commença
par acheter 4 grands tambours, 8 petits... et 8 trompettes, dont
certaines gardent encore le nom gravé de tel ou tel professeur.
Certains se rebiffaient devant le vacarme que ces instruments
allaient faire! Mais un collège n'est pas fait pour les
neuras, et la clique démarra au mois de juin, à
l'occasion de la Fête du P. Recteur. Grands et Petits,
défilèrent impeccablement et convainquirent les
plus sceptiques du parti qu'on pouvait tirer de ce tapage rythmé.
Cupidon, le keeper, fut le premier tambour-major; il en avait
l'allure et montra qu'il savait jongler avec sa canne aussi bien
qu'avec les ballons. Les élèves qui le matin de
ce jour étaient pimpants-blancs sortaient le même
soir... pouilleux, des jeux de St Louis. A la fin de ces jeux,
on mit comme d'habitude l'année scolaire en feu sous la
forme d'un immense éléphant farci de pétards.
Alors ça, comme pétarade c'était réussi!
(15)
Cette année encore la salle des Fêtes eut la visite
des troupes habituelles : le Rideau de Bruxelles ouvrit la saison
théâtrale par quatre pièces dont " Le
Voyageur de Forceloup " de Georges Sion et " Andromaque
" de Racine. Puis ce fut au tour du " Vlaams Nationaal
Toneel " de nous régaler d'un répertoire de
comédies. Le Vlaamse Vriendenkring se produisit avec "Annie
grijpt in" de Hardy. Comme d'habitude le Théâtre
de l'Union Française débarquait à l'improviste
de Saïgon et joua e.a. L'Avare de Molière.
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