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Répertoire
Nos
recteurs
Elèves
ayant terminé leurs humanités au Collège,
p. 92 -
93
Hommage au R.P. VAN der STRAETEN
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Une comédie
en 3 actes du Vlaamse Vriendenkring: "De Schat uit Kongo"
et pour terminer la saison, le Nationaal Vlaams Toneel nous régala
de quelques pièces de théâtre, e. a. "Antigone"
d'Anouilh. (9)
Mais les élèves n'étaient pas en reste de
prestations. Ils offrirent une "Fête de Famille"
à leurs parents. Sous la savante mise en scène
du P. Bertrand, " Le Chat Botté " nous transportait
dans le domaine de Raminagrobis. Le matériel électrique
(phares de poursuite) qu'on venait de racheter à une troupe
de passage concourut grandement à mettre cette féerie
en valeur, ainsi que "Le groupe d'élite" de
M. Zaman, qui évolua avec brio sous les sunlights. En
fin d'année, le 3e acte de Jules César de Shakespeare |
La présence
du P. Recteur aux matches n'était pas étrangère
à ces succès. Glorieuse équipe, dont certains
noms, faute de figurer sur les coupes qu'ils remportèrent,
méritent d'être retenus : M. Zaman, Le P Jansen,
A. Vermeire, Louis Broos, Verhulst, Strauss, Vlahakis, Lecomte,
Fr. Achille, Fr. Prouvé et le keeper-marsupial Cuypers,
plus connu sous le nom de "Cupidon". Nous ne citons
ici que les pièces maîtresses de l'équipe.
Certes, les joueurs n'auraient pas remporté ces victoires
sans les "enragés" de la tribune, du petit-mec
au type de rhéto. Certains suivaient paraît-il les
phases du jeu sur la figure du Préfet, qui passait du
cramoisi au rouge pourpre. Il est vrai que celui-ci avait trouvé
le moyen de doper ses
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mit deux
rhétoriciens en vedette (André Fonsny dans le rôle
d'Antoine, et Etienne van de Walle dans celui de Brutus), sur
un Forum antique splendidement peint par M. Pauly. Et n'oublions
pas "le concours de piano " qui révélait
de jeunes talents, frais émoulus des studios Van der Vorst.
Vraiment, les élèves n'avaient pas à se
plaindre du manque de culture. (10)
D'autre part le collège inaugurait une série de
triomphes dans un tout autre domaine: le football. Durant la
saison 49-50, le Collège établit sa réputation
de champion du Kivu, et de l'Est, titre qu'il conservera de nombreuses
années, en enlevant la coupe de Bève, puis la coupe
du Kivu, et en battant Usumbura. Un vent nouveau soulevait notre
glorieuse équipe. |
poulains, et les
supporters... puisqu'une ration supplémentaire de frites
et limonade était liée à chaque victoire
! Que n'aurait-on pas fait dans son jeune âge pour des
frites, qui venaient briser la monotonie du tchop ? Ce petit
mayélé... avec les conseils techniques du P. Bertrand
(Victor Lavu) soulevaient l'équipe. Impossible d'oublier
les ovations tonitruantes réservées aux matcheurs
le dimanche soir au réfectoire, où les onze se
devaient d'arriver... en retard. Plus on était "amoché",
plus le succès était grand, et... plus le score
était élevé, mieux on chantait au Salut.
Mais il y avait aussi le drink avec les joueurs de l'équipe
adverse dans les restaurants de la ville et le goûter du
lundi, où l'on discutait librement entre nous les fautes
de la veille
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