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Répertoire

Nos recteurs

Elèves ayant terminé leurs humanités au Collège, p. 92 - 93

Hommage au
R.P. VAN der STRAETEN


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créé, comme nous le disions plus haut, un splendide esprit dans sa Division, des organisations solidement charpentées et des traditions qu'on conservera. Pour le P. de Wilde, qui avait si bien rédigé Orientation et offert quelques belles réalisations théâtrales, ce n'était que partie remise puisqu'il nous reviendra en 1958, comme Préfet. (4)
L'arrivée du P. Jansen, qui reprenait la Rhétorique, libéra le P. Collin. Il put dès lors se consacrer entièrement à la Préfecture des Etudes. Depuis des années, le collège réclamait un homme qui put suivre Professeurs et élèves de près. Les Anciens savent avec quel dévouement le P. Collin se consacra à sa tâche et les aida à traverser les années difficiles des


 

 

 

Humanités ! Combien ne lui doivent pas d'être aujourd'hui ce qu'ils sont. Entre deux visites aux Séminaires pour y faire l'inspection des Etudes, entre deux corrections de ses publications philologiques, il descendait des hauteurs de Sophocle pour aider le petit latiniste de 6' en mal de déclinaisons. (5)
L'année avait à peine débuté, sous l'égide du P. De Wolf, qu'arrivait le R. P. Schurmans. Successivement Vicaire-Général de la Compagnie de Jésus, Supérieur de la Mission de Kisantu, Recteur de Lovanium, il prenait maintenant le collège en mains. Cette nomination témoignait de la haute estime que les Supérieurs avaient pour le Collège de Bukavu. D'autre part, on pouvait être certain qu'en sa qualité de membre de la Commission pour la protection des Indigènes, il s'efforcerait de faciliter l'acceptation des congolais. (6)
De fait, le collège venait d'accueillir les premiers élèves congolais. Le Gouvernement avait, enfin, permis de les accepter dans les établissements réservés aux européens et le collège sauta sur cette occasion. Leur apparition dans nos murs ne souleva aucun problème et ces élèves pourront témoigner qu'ils se sentirent tout de suite " chez eux ". Ils lièrent avec leurs condisciples des relations de franche amitié. Cette décision du Gouvernement, comme d'autres, venait beaucoup trop tard. (7)
En cette année Mariale, le collège se devait de faire un geste particulier pour la Vierge, sa patronne. Beaucoup se souviendront de la grande procession et des cérémonies de l'Immaculée Conception. Drapeaux et clique en tête, les élèves partirent de la Préfecture jusqu'à la fontaine du Rond-point, pour se rendre à la Grotte. Le P. Recteur renouvela la consécration du Collège à Notre-Dame de la Victoire et mit l'année scolaire sous sa protection. Comme on le lira plus loin, la Vierge en fit " une belle année,.. Et, le premier mai, on installa la statue de la Vierge à la place qui Lui avait été réservée depuis toujours, c. à d. au-dessus de l'entrée principale: place symbolique, car c'est Elle qui accueillait les élèves dans " son " collège. Cette statue sortait, comme tant d'autres, des ateliers de M. Nef. (8)
Fin janvier, un groupe d'acteurs interpréta la pièce " Bonne nuit, Colonel ", sous la direction du P. Jacqmotte. Cette pièce comico-policière ne laissa peut-être pas chez les élèves le souvenir d'une grande performance. Son souvenir fut effacé par les pièces magistrales qui furent jouées les années suivantes. J-M. Gille, Nick Carpentier, André Quintens et leurs partenaires réussirent honnêtement à mettre le public dans l'ambiance. Le Collège ne disposait pas tous les ans des même possibilités, ni au théâtre, ni au football. Mais, c'est dans des pièces de ce genre que se révélaient les vedettes inconnues. Que l'essai réussit, personne n'en peut douter. Puisque cette pièce ne mérite peut-être pas autant d'éloges que les suivantes